Par Martin « Dactylo » Savoie
Vous savez, certaines impros ne demandent parfois qu’une seule chose : que quelqu’un entre à la toute fin et détruise complètement tout ce qui s’est dit ou fait de la façon la plus rapide possible. Vous savez, ces impros absurdes où rien ne fait de sens et que rien ne peut sauver sauf une explication à savoir pourquoi toute cette absurdité peut potentiellement exister dans un monde réel?
Eh bien, parfois, les problèmes les plus compliqués n’ont besoin que de la solution la plus simple : Ce n’était qu’un rêve!

Et attention, là, je ne parle pas de la chanson de Céline Dion. Je parle d’un rêve bien réel… Ben, réel, vous voyez ce que je veux dire.
Pour intégrer l’idée qu’il s’agit d’un rêve, vous n’avez qu’à entrer dans l’impro lors des dix dernières secondes, vous lever en avant pour attirer toute l’attention, vous étirer et dire « wow, ça c’était un drôle de rêve! »
La chose la plus extraordinaire de cette méthode? C’est la fin de toute façon, donc ce n’est pas du tout rude ou destructeur, ET puisque ça annule tout ce qui s’est passé, ça élimine complètement l’absurdité et la confusion de l’impro qui s’est déroulée, puisque même les choses les plus étranges sont réalisables sans explications dans la tête d’une personne… Et qui sont les officiels pour juger comment la tête d’une personne fonctionne, pas vrai?

Notez qu’il existe plusieurs variantes tout aussi appréciables, comme par exemple fermer un livre en disant que c’était une drôle d’histoire, entrer en trombe et crier « COUPEZ! » comme si l’on était un metteur en scène sur un plateau de tournage… Les possibilités pour sauver un impro sont infinies!
Bref, si jamais vous êtes dans une impasse, gardez toujours en tête qu’avant de rebâtir, il faut détruire.
…
Ouf! Excusez-moi, j’ai rêvé que je donnais un conseil poche sur le blogue d’ImproNB. Une chance que je n’écrirais pas ça pour vrai!
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