Par Michel M. Albert
C’est l’Halloween! Pour célébrer en grand et en peurable, parlons un peu de ces monstres de l’impro qui sèment la terreur et nous font faire de l’insomnie…

Le vampire
Il prend toute votre énergie, il vous laisse tout construire et vous laisse fatigué, et remporte l’impro avec quelques punchs (à la jugulaire). Vous retournez à votre banc épuisé, lui énergisé pour la prochaine improvisation.
Sa faiblesse : La foi! Croyez en vous et ne laissez pas ses techniques vous downer.

Le loup-garou
Tout est normal dans l’improvisation, et tout à coup, ce joueur vire kazakh, détruit tout. Au yable l’accessoire préparé par l’arbitre. Au yable tout sens de ce qui se passe. Juste une tempête confuse et rude et de la destruction sur son passage. Attention à la pleine lune qui le fait se transformer!
Sa faiblesse : Des balles d’argent. Il faut éliminer ce joueur de l’impro le plus vite possible. Souvent, l’arbitre ira lui-même à la chasse. C’est plate, parce que c’est normalement un joueur correct.

Le monstre de Frankenstein
Ce joueur ne s’est pas encore trouvé. Il a volé plein de morceaux d’autres joueurs, mais n’a pas d’identité propre à lui. Donc il se lance dans l’impro, naïvement et gauchement, sans trop comprendre pourquoi il réussi ou pourquoi il se plante. Il est dangereux parce qu’il n’a pas de véritable écoute, il ne sait pas où l’autre joueur veut aller, ni ce que l’impro a besoin.
Sa faiblesse : Des villageois avec des fourches et des torches. À force de perdre des votes, il se penchera sur son impro et pourra comprendre comment ça marche.

Le zombie
Urrrmmmmmmmm. Au moins le monstre de Frankenstein avait un semblant de personnalité. Le zombie, non. Il rentre dans une impro et ne fait rien. Il n’a rien à dire, rien à faire, ne suit pas vraiment. C’est comme jouer avec un poteau. Sauf moins le fun.
Sa faiblesse : Lui couper la tête. Si il veut être spectateur, il y a des meilleurs sièges que le banc des joueurs.

Le scientifique fou
Le plus dangereux des monstres est celui qui semble parfaitement humain. Il a même l’air intelligent! Il l’est, mais son intelligence fait peur. C’est le joueur expérimental qui va t’amener sur une ride d’enfer. Tu ne sais pas où ça s’en va, et tu ne comprends même pas le trajet. Seul le scientifique fou le sait, et le public va le découvrir en même temps que toi. Mais vu que t’as passé l’impro dans la confusion et rien pu contribuer, le point t’échappe (dans tous les sens du terme).
Sa faiblesse : Son obsession. Rivé sur son expérience, il ne réalise pas qu’il a aussi perdu le public. Son obsession le porte à la dérive.
Et vous, qu’est-ce qui vous fait peur dans l’arène et vous empêche de dormir?
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Bel article! De mon côté je voyais le zombie comme le joeur qui refuse de mourrir et reviens pour ralentir le développement de l’histoire.