Le Musée de l’Impro au N.-B. : Les ceintures de la W.I.F.

Par Michel M. Albert

Avec cette série régulière d’articles, nous proposons créer un Musée virtuel de l’impro au Nouveau-Brunswick. Parfois un seul objet sera discuté, parfois une thématique rassemblera plusieurs artefacts dans la même « exposition ». Si vous voulez agir comme conservateur invité et présenter votre propre collection un de ces jours, prière de me contacter par les moyens habituels et nous ouvrirons une aile du musée bien à vous.

En 1998, la Ligue d’Improvisation du Centre universitaire de Moncton lance une initiative pour remplacer les soirées perdues à cause de congés fériés, un spectacle semestriel basé non pas sur le hockey, comme se veulent les matchs d’impros normaux, mais plutôt sur la lutte professionelle. Les joueurs se donnent à cœur joie à faire des publicités agressives, à se présenter à la soirée avec un élément de costume, et/ou à participer à des éléments scriptés – une bagarre générale, des changements d’arbitres soudains, des improvisateurs masqués, etc. – en plus d’impros éliminatoires. C’est chacun pour soit dans le Royal Rumble de la Licum, et bien que le format est un peu changé pour ImproMania au deuxième semestre, c’est la même idée. Les deux événements, qui se sont joué annuellement pendant 8 ans, font en sorte qu’à la fin, il ne reste que le ou la meilleur.e encore debout et qui peut s’en venter d’ici le prochain pay-per-view.

Le musée de l’improvisation présente donc les deux ceintures de la « World Improv Federation » qui ont été remises au champions. La première, faite maison, a servie pour les premiers quatre ans. On peut y voir les signatures des champions de son époque.

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Un fan de la lutte, Alain Degrâce fait ensuite don d’une ceinture professionnellement fabriquée et qui sert encore. Elle fait sa première apparition au cinquième Royal Rumble.

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Après 2006, l’engouement pour de l’impro-lutte s’est essoufflé, en grande partie parce que les joueurs ne pouvaient pas confortablement rendre un spectacle au ton aussi agressif. La ceinture a été retirée, et Rémi Goupil, gagnant d’ImproMania VIII, règne comme champion pendant 13 ans. C’est en jasant entre anciens au dernier Zèbre d’Or que l’idée de remettre la ceinture en jeu est née, et ce au match-étoile de la Ligue d’Improvisation Chaleur quelques jours plus tard. Le public n’a même pas été averti, et le choc s’est fait sentir. Rémi perdra le titre de champion pour le remettre à Sébastien Haché (oups!).

Sur la ceinture sont gravés les noms des champions de chaque événement :

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Comme vous voyez, il reste trois places encore avant qu’elle ne soit pleine. Maintenant que la ceinture est de nouveau en jeu, et sur la scène Néo-Brunswickoise en entier en plus, reste à voir combien longtemps le titre de champion restera autour de la taille du Dementor, Sébastien Haché!

Les intéressé.e.s trouveront des comptes-rendus des éditions II à VIII sur l’ancien site de la Licum ICI.

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