Le 19 octobre dernier, plus d’une douzaine de membres d’Improvisation Nouveau-Brunswick et des invités d’autres provinces maritimes se rencontraient pour suivre des formations axées sur le travail des officiels, question de se préparer non seulement pour notre propre saison scolaire, mais pour aider les autres coins de l’Atlantique à faire pareil.
Dans le premier des deux ateliers, des arbitres en herbe ont suivi un cours sur les bases philosophiques de l’arbitrage, de l’écriture des thèmes, et leurs responsabilités envers le spectacle et la pédagogie. Dans le second, il s’agissait de discuter du travail de l’ensemble des rôles d’officiels présents à nos tournois, avec une attention particulière au travail des juges de salle et des arbitres.

De plus, le groupe a été informé et a pu discuter des ramifications des changements apportés cette année au document de règlements d’Improvisation NB à l’intention de ses tournois.
Clarifications
Nous avons spécifié que dans les durées d’improvisation, il n’y a pas de demi-minutes sauf la 30 secondes, qui est toujours comparée. D’autres clarifications ont été apportées à, par exemple, la façon dont l’ombudsman gère les protêts, la différence entre une rudesse et une obstruction, et pour mieux guider les joueurs, la description de la catégorie humoristique. Si on s’y attarde :
Une improvisation humoristique doit se jouer sur un ton qui ne se prête pas au drame. L’humoristique privilégierait plutôt le comique, l’absurde, le burlesque, la caricature, le jeu de mots, le punch, et autres procédés comiques.
Maintenant décrite comme on décrit la dramatique, l’humoristique présente une gamme de styles dits humoristiques dans laquelle les joueurs peuvent puiser pour rendre la catégorie distincte de la libre.
Améliorations
En plus du nettoyage du français etc., ImproNB s’est penché sur les poules utilisés en tournoi, en particulier le problème d’un match-fantôme en tournoi à 11 équipes. Un changement a été fait pour éviter que deux équipes se rencontrent 2 fois, et ce sans pourtant créer des matchs fantômes additionels.

Changements
ImproNB a changé le règlement quant aux points accumulés en supplémentaire. Jusqu’à présent (selon la formule de la LNI), si une équipe se rendait à 3 points de punition pendant la supplémentaire, l’arbitre devait mettre fin à l’impro et déclarer sur le champ que l’équipe adverse avait gagné le match dû au transfert de point. Résultat avec le temps : Aucun arbitre ne puni en supplémentaire, même s’il y a matière. De toute façon, un match qui finirait d’une telle façon est anti-spectacle. Le transfert de point ne termine PLUS le match et y il a TOUJOURS un vote, quitte à provoquer une double-supplémentaire.
ImproNB a établi des lignes directrices pour régler des comportement punissables qui ont lieu à l’extérieur d’un match, au lieu de forcer l’ombudsman à se poser la question chaque fois. Deux comportements ont été ciblés. Le premier, qui est survenu quelques fois dans les dernières années par simple inattention, est celui de l’alignement illégal (habituellement, le cas où un observateur est pris comme substitut et joue). Il est normalement impossible de remarquer sur le coup et d’avertir l’équipe de leur erreur. La pénalité se veut sévère, mais cherche à éviter qu’un entraîneur « prenne la punition » si ce ne serait qu’un nombre illégal majeur ajouter à la fiche. Dorénavant, dans le cas où on découvrirait qu’une équipe aurait présenté un alignement illégal lors d’un match déjà disputé, l’équipe en question recevra 0 au classement et un différentiel de -8 quant aux résultats du match où l’infraction eut lieu. L’autre équipe en jeu ne sera pas affectée par ce changement et conservera les résultats du matchs tels qu’ils sont en réalité. Évidemment, si on s’aperçoit avant le match qu’un 9e joueur, ou un joueur non-inscrit, se retrouve sur la feuille de statistiques, l’équipe en sera immédiatement avisé et un changement sera fait pour éviter le problème.

D’autres comportements ciblés sont d’ordre de la mauvaise conduite : Intimider ou miner la confiance d’une autre équipe avant un match, crier des injures à l’intention d’une équipe ou joueur en jeu quand on ne l’est pas soi-même, sauter dans l’arène pendant un match qui n’est pas le sien, etc. De tels cas seront plus ou moins traités comme d’autres problèmes de comportement (fumer sur les lieux de l’école, briser le couvre-feu, etc.), sauf que l’ombudsman pourra imposer une pénalité (par exemple la suspension de matchs qui restent à jouer) pour appuyer ou amplifier la discipline imposée par l’entraîneur de l’équipe. Toute décision sera fait en consultation avec l’entraîneur et sera cas par cas.
Pour plus d’information, veuillez consulter le document de règlement mis à jour ailleurs sur ce site.
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