Le journal d’une entraîneure : Troisième partie

par Amélie Montour

Bon mois de mars à tous et bienvenue à la troisième partie de mon journal qui suit mon année en tant qu’entraîneure.

Après plusieurs mois d’observation et de pratique à la LISSE avec mes jeunes, j’ai maintenant une vision plus claire de mon plan pour l’équipe étoile des tournois. J’aime bien leur donner la majorité de la saison pour se prouver, étant donné qu’ils ne sont pas nombreux. Mon choix se fait généralement en janvier, ce qui leur laisse le temps de se préparer mentalement avant le premier tournoi.

Bien que ma liste de jeunes ne soit pas très longue, et que je n’ai pas la plus grande sélection, je fais de mon mieux pour maintenir un équilibre sur le banc, en cherchant à y siéger une variété de forces. Il est essentiel de contrebalancer les personnalités fortes, parfois un peu trop dominantes, avec des joueurs plus subtils. Il y en a qui se spécialisent dans la construction d’histoire, dans le jeu physique, ou bien dans le jeu verbal, avec certains qui sont des experts dans l’art du « punch », et l’idéal c’est toujours d’avoir un mélange. Malgré tout, ce qui me semble le plus important, c’est de valoriser la chimie d’équipe et de construire un banc qui fonctionne bien ensemble. À la tête de tout cela, une personne capitaine généreuse, dotée d’un bon sens du leadership et d’un enthousiasme pour chaque match. Un bon leader influence énormément la « vibe » de l’équipe.

Maintenant que les jeunes sont en pleine préparation pour les tournois, nous mettons l’accent sur le travail de catégories spécifiques dans lesquelles on éprouve des faiblesses. La LISSE est le lieu idéal pour oser, c’est pourquoi je les encourage à continuer d’expérimenter. Nous perfectionnons également nos outils de caucus pour les rendre plus productifs et efficaces.

J’ai récemment passé la commande de chandails personnalisés pour les nouveaux membres. Certains choisissent ou créent un sobriquet, tandis que d’autres préfèrent simplement utiliser leur nom de famille. Il y en a qui tentent de se créer un nom, mais souvent, si ce n’est pas déjà un surnom qu’ils utilisent, c’est rare qu’il colle. Dans la majorité des cas, ces noms un peu improvisés finiront par devenir des regrets, lorsqu’ils regarderont leur chandail dans quelques années et se rendront compte qu’il ne les représente pas autant qu’ils l’auraient voulu. Je conseille souvent d’éviter d’inventer un nom, et de plutôt opter pour un surnom déjà existant ou leur nom de famille.

En mars, nous allons continuer à nous préparer pour les tournois à venir, en continuant à concentrer nos efforts sur les catégories, tout en renforçant nos points forts et en travaillant sur nos faiblesses. Nous jouons fréquemment avec les mêmes deux écoles de la région, donc l’idée de jouer contre de nouvelles équipes est très excitante et nous donnera de beaux nouveaux défis.

Voilà donc mon petit retour sur ces trois derniers mois ! Je reviendrai vers vous en mai, après les tournois !

Et vous, comment vous préparez-vous pour vos tournois ?

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